Établissement Vanille de Tahiti

Organisation de l’établissement pour une meilleure communication !

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Le pôle de la direction générale

Tout d’abord, le pôle de la direction générale est chargé de l’administration générale, de la préparation et de l’exécution budgétaire. De la même manière, il gère également les ressources humaines, la promotion/commercialisation, l’achat vanille de Tahiti.

Le pôle de la production s’occupe de l’instruction des dossiers de demandes d’aides au titre du développement de la vanille en faveur des producteurs de vanille. En outre, il veille à ce que l’utilisation des aides attribuées reste conforme aux objectifs fixés dans la décision attributive de l’aide.

Dans ce cadre, ce pôle organise le recueil des données de production par les vulgarisateurs basés dans les antennes de l’établissement. Cela rend ainsi possible d’établir et de suivre l’état des parcelles de plantations de vanille de Tahiti. Ce département regroupe les antennes de l’établissement nommées les « Fare Vanira » (exemple : « Fare Vanira Tahaa ») installées aux IDV et ISLV.

 

Le pôle de la recherche et du développement (DRP)

Basé à Raiatea, le pôle Recherche et Développement dispose d’un laboratoire situé à Uturoa (Raiatea) et d’ombrières expérimentales sur les sites d’Uturoa et de Hamoa. Il comprend également le Centre de Ressources Biologiques « Vanille de Tahiti » où l’on conserve les variétés de vanilliers polynésiennes.

Les activités du laboratoire concernent le contrôle et la surveillance sanitaire, la conservation de la biodiversité, l’étude du génome et la création de nouvelles variétés de vanilliers. Enfin, une dernière prérogative consiste en une aide dispensée aux préparateurs pour améliorer la qualité de leur vanille.

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Crédits photos Tim McKenna

L’amélioration des techniques culturales

La culture de la vanille est soumise à différents pathogènes (virus, champignons, insectes). Le DRD étudie les causes du développement des maladies fongiques dans les ombrières afin de proposer aux agriculteurs des pratiques culturales adaptées à leur environnement. Le DRD étudie également l’effet du terroir et du compost sur la composition aromatique des gousses.

L’amélioration des cultivars

Les vanilliers tahitiens les plus cultivés portent les noms de ‘Tahiti’ et ‘Haapape’. Ces plants, sensibles aux maladies fongiques, subissent parfois de fortes pertes de rendement dans les ombrières. Le DRD cherche donc à créer de nouvelles variétés. Celles-ci doivent présenter à la fois une bonne qualité aromatique et une haute tolérance aux maladies.

Connaissance du génome du vanillier

Les travaux de thèse de Mme Sandra Lepers-Andrzejewski (EVT et Université d’Orsay) et de Mme Séverine Bory (Université de la Réunion) ont mis en évidence la complexité du génome. Respectivement, de Vanilla x Tahitensis et de Vanilla Planifolia. Ce génome présente une forte aneuploïdie (le nombre de chromosomes varie au sein d’une même plante) ainsi qu’un processus d’endo réplication partielle et progressive. Une partie de l’ADN est perdue au cours de certains cycles cellulaires, ce qui n’avait jamais été observé chez les végétaux jusqu’alors.

Ces processus anormaux soulèvent de nombreuses questions sur la dynamique du génome ainsi que sur l’existence ou non de plusieurs jeux de copies des chromosomes. Le DRD participe donc aux travaux de recherche menés par le laboratoire du CNRS de Gif sur Yvette. Cette étude se déroule en collaboration avec l’ESE de l’Université d’Orsay et l’Université de la Réunion. Le but de ces recherches reste de mieux caractériser l’endo réplication chez les orchidées et de déterminer la part des chromosomes amplifiés ou perdus.

Le balisage du génome

D’autres espèces de vanilliers comme Vanilla Pompona ou Vanilla Phaeantha sont moins sensibles au Fusarium. Le DRD a établi la première carte génétique (véritable bornage de chaque chromosome) du vanillier. Il recherche maintenant des marqueurs génétiques de la résistance à la fusariose chez V. Pompona et des marqueurs de la qualité aromatique chez V. X Tahitensis. Ces marqueurs serviront à l’identification des meilleurs hybrides dès le stade de jeune plantule sans avoir besoin d’attendre la première production. Cela représente une économie de 5 années de culture.

La création variétale

Des hybrides ont été créés entre Vanilla X Tahitensis et Vanilla Pompona et devront être évalués pour leur sensibilité aux maladies et leur qualité aromatique. Ces hybrides devront vraisemblablement être rétro-croisés par V. X Tahitensis afin de transmettre aux descendants les allèles souhaités.

Toutefois, il ne s’agit en aucun cas de créer des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Comme il n’existe pas de barrière physiologique pour la reproduction entre les espèces du genre Vanilla, les hybridations se font de manière « naturelle ». Le pollen du parent mâle est déposé sur une fleur du parent femelle comme on le fait pour le mariage d’une fleur. Lorsque la gousse est mûre, on sème les graines sur un milieu gélosé contenant les éléments nutritifs nécessaires à sa germination puis à la croissance de la plantule.

L’amélioration de la qualité

Les travaux de thèse menés par Mlle Christel Brunschwig de l’Etablissement Vanille de Tahiti à l’Université de la Polynésie française ont permis pour la première fois de caractériser la qualité de la vanille tahitienne par la combinaison d’analyses chimiques et sensorielles. Les recherches sur l’évolution des différents paramètres au cours de la préparation ont mené à définir un taux d’humidité optimum de développement des propriétés sensorielles de la vanille de Tahiti.

Ce travail se poursuit par l’étude des différentes techniques de conservation afin de valider le taux optimum d’humidité des gousses.

 

Le département du contrôle sanitaire (DCS)

La vanille de Tahiti risque d’être infectée par des maladies fongiques et virales. Ces dernières représentent un risque majeur pour le développement durable de cette production, du fait de leur incurabilité. La vanille peut également subir les attaques d’insectes et autres ravageurs.

Le Département du Contrôle Sanitaire (DCS) fait partie du Laboratoire de l’Etablissement Vanille de Tahiti, basé à RAIATEA.

Il a pour principale mission, le maintien de la production de vanille, par la protection des cultures contre les maladies et les ravageurs. Voici les moyens mis en œuvre à cet effet :

  • Suivi sanitaire des pépinières de production de lianes de vanille
  • Fourniture de boutures de vanille saines
  • Suivi et surveillance sanitaire de toutes les plantations de vanille
  • Etude des pathologies du vanillier et les méthodes de lutte
  • Formation des producteurs sur les maladies et les ravageurs du vanillier

Depuis la création de l’Etablissement Vanille de Tahiti, près de 7 000 m² de pépinières productrices de boutures de vanille ont été mis en place. 3700m² à RAIATEA, 2300m² TAHAA (vanilleraie Tahaa) et 1000m² à HUAHINE. Cela concerne plus de 3000 plants mères mis en culture en conditions contrôlées.

  • Plantation sous ombrière et toile insect-proof
  • Apport de compost
  • Maîtrise des techniques de culture
  • Respect des règles d’hygiène sanitaire

En plus des pépinières de production de boutures, le laboratoire de l’Etablissement Vanille de Tahiti dispose à RAIATEA de 4 autres plantations (2280 m²), à titre expérimental. Le DCS met en œuvre le programme de CERTIFICATION SANITAIRE de ces pépinières. Par ce moyen, l’Etablissement garantit aux producteurs demandeurs des boutures de vanille, non seulement de la qualité, mais surtout exemptes de virus. Ce système permet de limiter la propagation des maladies.

La veille sanitaire

Par l’intermédiaire des Fare Vanira, on peut assurer le suivi sanitaire des plantations. Il consiste à effectuer des visites régulières afin de former principalement les producteurs de vanille de TAHAA, RAIATEA et HUAHINE. Une autre prérogative consiste à surveiller l’apparition des différentes maladies et ravageurs susceptibles de contaminer le vanillier. De plus, nous proposons un service de DIAGNOSTIC-CONSEIL.

Suite à un problème sanitaire, un producteur a la possibilité de faire intervenir le DCS afin d’effectuer un diagnostic de sa plantation. Par ailleurs, nous recommandons à chacun de faire appel à ce service une fois par an. Ceci afin de connaître l’état sanitaire de sa plantation et indirectement, de juger de la qualité de son entretien. Des échantillons prélevés garantissent une meilleure expertise en laboratoire. Effectivement, l’établissement Vanille de Tahiti dispose d’outils de détection des maladies virales, des maladies fongiques et des ravageurs du vanillier. Suivant les résultats du diagnostic, il recommandera au vaniculteur des méthodes de lutte adaptées.

A long terme, cette activité permet au Département de faire de la VEILLE SANITAIRE, travail de surveillance visant à prévenir l’apparition de nouveaux pathogènes ou autres ennemis. Elle permet en outre d’améliorer les connaissances des maladies connues. Principalement leurs facteurs de développement, leur dissémination, leur mode de conservation et leur évolution. L’objectif reste de chercher à améliorer les techniques de culture et surtout à trouver les meilleures méthodes de lutte.

Les recherches sur les pathologies du vanillier

Les principaux dégâts (baisse des rendements, mort des plants) observés sur le vanillier sont dus aux champignons phytopathogènes. Le service de diagnostic fongique proposé permet de mettre en place des moyens de lutte efficaces contre l’agent pathogène identifié. L’approfondissement des études sur les maladies fongiques continue afin d’éviter les pertes de production. D’autres pays ont aussi les mêmes problèmes (Madagascar ou Réunion), notamment avec la Fusariose (maladie provoquée par un champignon du sol, Fusarium SP …).

La formation des producteurs sur les maladies et ravageurs du vanillier

Des fiches techniques régulièrement actualisées sont distribuées aux producteurs. Elles concernent notamment les maladies virales, les maladies fongiques et les cochenilles.

 

Les antennes de l’établissement

  • Fare vanira Tahiti en charge de Moorea
  • Fare vanira Huahine
  • Fare vanira Raiatea
  • Fare vanira Tahaa

Ces antennes de proximité ont pour mission principale d’apporter un soutien technique aux producteurs. Ensuite, elles recueillent les données nécessaires au suivi agronomique des exploitations. Puis, elles réalisent des prestations de services auprès des agriculteurs. Enfin, elles assistent les comités de surveillance lors de l’achat vanille de Tahiti mûre.

Elles demeurent les premiers interlocuteurs des producteurs de Vanille de Tahiti. Ces antennes œuvrent également au quotidien pour former et améliorer leurs performances.

Les antennes administrent également l’entretien des pépinières de production de lianes, des pépinières expérimentales et des ombrières abritant les collections variétales.

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