Commençons par situer le Sri Lanka sur une mappemonde. Ce pays, ou plutôt cette île abritant une vingtaine de millions d’habitants se situe à 30 kilomètres de l’Inde.
Sa capitale est Colombo.
Bénéficiant du climat chaud et humide de cette île de l’océan Indien, la vanille du Sri Lanka a pu s’épanouir et prospérer.
La vanille Planifolia
La vanille du Sri Lanka, que l’on appelle aussi « vanille de Ceylan », provient d’une souche de vanille Planifolia. On la trouve également à Madagascar et au Mexique d’où elle tire d’ailleurs ses origines. Sa réputation s’est construite autour de sa saveur particulière. Douce et fruitée avec des notes de cacao et de bois de santal.
La culture de la vanille du Sri Lanka a été introduite sur l’île par des colons européens au cours du 19ème siècle. L’île abrite de nombreux massifs montagneux. Il y règne un climat chaud et humide, propice à la culture de la vanille.
La culture de cette vanille ressemble à s’y méprendre à celle que l’on connait à Tahiti. A savoir des lianes qui grimpent le long d’un tuteur. De la même manière, les fleurs de vanille du Sri Lanka doivent être pollinisées manuellement. Car il n’y a pas d’abeilles chargées de ce travail.
La culture artisanale de la vanille du Sri Lanka
Il est toujours stupéfiant de constater que, éloignés de plusieurs milliers de kilomètres, les hommes ont développer les mêmes techniques pour la culture des végétaux. Ainsi, la culture de la vanille du Sri Lanka ressemble de très près à celle de la vanille de Tahiti ou d’autres régions du globe (Bali, Ouganda, Java ou St Philippe).
Ainsi, les gousses récoltés vertes passent dans un bain d’eau chaude. Ensuite, on les expose alternativement au soleil et à l’ombre. Ce processus dure plusieurs semaines. Pendant ce temps-là, les arômes des gousses se développent.
Comme à Tahiti, les professionnels de la vanille du Sri Lanka privilégient un travail artisanal. Ceci afin de tirer le meilleur parti de leurs produits.
Par ailleurs, cette vanille sert aussi bien en gastronomie qu’en confiserie. On l’utilise aussi dans le secteur de la parfumerie et des produits cosmétiques.
Un défi à relever pour la région
Pour autant, la production reste chaotique. Elle doit faire face à des défis quotidiens. La main-d’œuvre représente un coût élevé. En outre, la concurrence mondiale demeure très offensive.
En cultivant cette vanille selon des pratiques traditionnelles et en privilégiant la qualité plutôt que la quantité, le Sri Lanka tente de se démarquer pour assurer de la pérennité à cette culture.
Les pouvoirs publics ont bien conscience de l’enjeu. Ils aident au mieux les producteurs à intégrer la vanille dans d’autres cultures pour encourager la diversification.
Bien que récente sur le marché mondial, la vanille Sri Lankaise est en passe de devenir une référence au même titre que la vanille de Tahiti.
